Quand parle-t-on de “vieux millésime” ?

On qualifie un vin de “vieux millésime” lorsqu’il dépasse les 10 ans d’âge. Ces vieux breuvages peuvent parfois voir leurs prix s’envoler en raison du principe de l’offre et de la demande, défini par la rareté de la bouteille. En effet, la plupart des vins ont besoin de repos pour être pleinement appréciés à leur pleine maturité.
Parmi leurs plus vieilles bouteilles, on peut citer un calvados de Christian Drouin datant de 1939, avec une forte proportion de poire, qui se vend 1675 €. Ils proposent également un magnifique rivesaltes du domaine La Sobilane, millésime 1946, à seulement 125 €, offrant une expérience unique avec ses arômes traditionnels de rancio, de pruneau et d’épices.

L’impact de la qualité d’un millésime et des critiques de vin sur le prix.

On remarque aussi que les prix varient selon les notes que donnent de célèbres critiques comme Robert Parker (qui a pris sa retraite en 2019) ou encore Antonio Galloni (Vinous). Bel exemple avec le célèbre château Pontet-Canet qui voit le prix de son millésime 2010 s’élever à 225 € (cote iDealwine 2024) après un 100/100 de Robert Parker. Dans le millésime suivant, en 2011, sa note descend à 93/100, le prix de la bouteille dans ce millésime moins réussi est logiquement inférieur (cote à 88 €). On peut prendre un exemple similaire avec le clos Saint-Martin dont les prix varient beaucoup selon la qualité du millésime et les notes des critiques : 145€ pour s’offrir le 2010 contre 55€ pour le 2007.

Evidemment, la note ne fait pas tout… La rareté des vieux millésimes et leur goût intrigue. L’amateur se pose des questions sur la méthode de production d’antan, la capacité de vieillissement du vin, ses arômes… Les vieux millésimes émerveillent car c’est un moyen de goûter un bout d’Histoire, de notre passé viticole !